Les Mercedes-Benz 380 (W22)

ces intérieurs en cuir rouge

c est quoi la manette au centre du volant ??

chepnico a écrit:

ces intérieurs en cuir rouge C'est quoi la manette au centre du volant ??

Heu bin c'est à dire que, en fait, il s'agit de, Franck Lepage.... J'en sais rien....
Sur certaines, il y a même deux manettes...... si quelqu'un a une idée

Une autre question ???

Ne voyant pas de commodo, il s'agit peut-être de la commande de clignotants vu que la voiture est équipée ... d'indicateur de changement de direction. Ou alors de l'inverseur code phare ...

Le naïf a écrit:

chepnico a écrit:

ces intérieurs en cuir rouge C'est quoi la manette au centre du volant ??

Heu bin c'est à dire que, en fait, il s'agit de, Franck Lepage.... J'en sais rien....
Sur certaines, il y a même deux manettes...... si quelqu'un a une idée

Une autre question ???

oui messieur : pour le compteur est gradué a l envers ??

chepnico a écrit:

oui messieur : pour le compteur est gradué a l envers ??

Parce que le gars au développement à foutu les négatifs à l'envers

Les compteurs ne tournent pas à l'envers, mais bien dans le sens des aiguilles d'une montre. Simplement, le point zéro est situé en haut et non en bas comme aujourd'hui...

Les manettes au centre du volant : le plus souvent le réglage de l'avance à l'allumage, parfois la richesse du mélange, rarement un accélérateur à main.

Grâce à Hubert nous allons avoir des précisions précieuses, au lieu de nous embarquer dans des supputations hasardeuses, pour ne pas dire foireuses....

Merci pour ces infos

remarque la ... t'avait pas les trous en face des yeux ! ... ... c'était ècris à l'endroit quand même ! ... ...

La 380 W22 est un modèle important malgré son petit nombre fabriqué : 154 en 1933 et 34 !

Les premiers modèles étaient atmosphériques puis le 8 cylindres reçut un compresseur. Le moteur passa de 90 à 120, puis 144 ch ! Un vrai banc d'essai sur une voiture commercialisée... Elle ouvrit la voie aux 500 K et 540 K. C'est sa gloire...

Toujours appelée 380, jamais 380 K. C'est le "marketing collectionneur" qui déforme ainsi les noms.

Il y a beaucoup de déformation à cause du marketing, c'est un foutoir pour retrouver un modèle, j'ai du creuser pour trouver une VRAI W129 580K avec cette mode à la noix de nommer les SL R129 en W l'amalgame est planétaire

Attention à la 580 K. C'est un vrai serpent de mer car on ne sait pas combien auraient traversé la guerre en cours de fabrication. On n'est même pas sûr du nombre lancé en fabrication juste avant guerre. Et les usines furent bombardées...
Il en reste, mais combien avec quelle carrosserie ?

Là aussi, un collectionneur ayant un gros moteur (le 540 K monté à 580) a pu le monter dans une carrosserie "d'époque" et... que montent les enchères !

Ok, perso je suis un touriste en la matière, je visite et découvre avec mon APN et mon séjour en demi-pension J'ai super du mal avec les prés 50 - 60, je m'en sors à peine avec les 70 , les plus récentes, là je suis plus dans le bain.

Merci pour ces précieuses précisions

L'important est de s'intéresser, de découvrir et de se faire plaisir. Le reste... il y a des dictionnaires pour ça.

Hubert a écrit:

La 380 W22 est un modèle important malgré son petit nombre fabriqué : 154 en 1933 et 34 !

Les premiers modèles étaient atmosphériques puis le 8 cylindres reçut un compresseur. Le moteur passa de 90 à 120, puis 144 ch ! Un vrai banc d'essai sur une voiture commercialisée... Elle ouvrit la voie aux 500 K et 540 K. C'est sa gloire...

Le problème des modèles d'avant guerre tient également au fait que MB livrait des châssis nu pour des carrossiers et que sous la même désignation, on trouve au final des modèles totalement différents

Citation :

Toujours appelée 380, jamais 380 K. C'est le "marketing collectionneur" qui déforme ainsi les noms.

Je modifie en conséquence

Il faut alors les reconnaitre à leur taille, à la calandre, à des détails de l'échappement, de finition, de roues...

Et c'est pô simple...

Hubert a écrit:

Il faut alors les reconnaitre à leur taille, à la calandre, à des détails de l'échappement, de finition, de roues...

Et c'est pô simple...

Oh non c'est pas simple d'autant que les "restaurations" à l'américaine plus neuf que neuf ne facilitent pas les choses non plus. Par rapport aux photos d'époque il n'est pas rare de constater pas mal de différences avec les voitures présentées à Peeble Beach ou à la Villa d'Este de nos jour et je ne parle même pas des répliques du Mercedes Muséum..... je trouve dommage de ne pas garder les voitures dans leur jus, une 300SL victorieuse à la panaméricana ou au Mans flambant neuve, on a du mal à s'émouvoir...

Dans ce domaine comme dans bien d'autres, le mieux est l'ennemi du bien....

La restauration "à l'américaine", que je n'apprécie pas du tout, a tout de même un avantage : les voitures sont remarquablement conservées, avec un budget qui ne regarde pas, jusqu'au dernier écrou refait comme à l'origine. On est donc sûr de la réalité montrée et l'objet est reparti pour vivre 50 ans dans son état d'origine.

Les "classiques françaises", comme disent les américains, de la fin des années 1930 des grands carrossiers ne seraient plus visibles aujourd'hui si elles n'avaient été refaites ainsi.

Une manière de conserver le patrimoine automobile...

En contre partie, depuis deux ans, il existe une nouvelle catégorie de prix dans les concours d'élégance américains, récompensant des voitures en l'état : du coup, il prime de véritables tas de rouille !!

Hubert

Certes entre deux maux, il faut choisir le moindre, mais entre une Vantage ou une Oldtimer flambant neuve (magnifique au demeurant) et un tas de rouille, il doit y avoir moyen de trouver un juste milieu...

On n'imaginerai pas un restaurateur de tableau repeindre intégralement la Joconde sous prétexte que la toile est craquelée, or avec les automobiles, on assiste à de véritables reconstructions, plus qu'à de simples restaurations. Entre un cuir déchiré et un cuir flambant neuf, le juste milieu me semble être un cuir patiné par exemple.

Bien d'accord. L'authentique d'époque est essentiel.

Mais je ne voulais pas couler à la première salve tous ces américains qui ont laissé tant de dollars dans des belles autos !

Hubert a écrit:

Bien d'accord. L'authentique d'époque est essentiel.

Mais je ne voulais pas couler à la première salve tous ces américains qui ont laissé tant de dollars dans des belles autos !

Bien qu'anti américain primaire à bien des égards, ce que je dénomme sous le vocable restauration à l'américaine et qui a fait école partout dans le monde est cette obsession de tout refaire à neuf de A à Z, voir mieux que neuf...

Le problème est de savoir s'ils le font dans le but de préserver le patrimoine automobile ou plus prosaïquement d'augmenter leur patrimoine personnel....
Les automobiles classiques sont depuis longtemps inaccessibles au commun des vrais passionnés et réservées à la pure spéculation...

Mais bon l'essentiel reste peut-être qu'elles soient préservées des outrages du temps, même si la vérité historique doit en pâtir....

Le Musée Mercedes, s'inscrit dans cette démarche et me laisse perplexe, l'effort est certes louable de vouloir présenter au public des véhicules parfaits, mais j'y décèle comme une volonté de "réécrire l'histoire" et de l'enjoliver, la légende est suffisamment belle pour qu'il ne soit nécessaire d'en faire un conte de fée....

Mercedes-Benz 380 Type W22 Roadster 1933
Voir : ICI

Châssis pas. 95280
Aucun moteur. 95280
Commissions pas. 4590

• Propriété de la famille d'origine des acheteurs
• La plus sportive, seulement sept roadsters ont été construit
• Plus rare, plus court et plus léger que la série Roadster 500/540K ultérieure
• Restauré à un niveau élevé par les meilleurs spécialistes allemands

En 1931, la famille von Opel a vendu les derniers 20% d'Adam Opel AG à General Motors. Un peu plus d'un an plus tard, nom de la société Opel apparait à la Commission (l'ordre) les documents pour une Mercedes-Benz livré à Fritz Adam Hermann von Opel. Une génération plus tard son neveu Fritz von Opel, Gunter Sachs fait l'acquisition de Mercedes-Benz 380 Roadster de son oncle et entreprend une restauration à long terme.


Cette voiture est désormais présenté par Kidston SA : Mercedes-Benz 380 Roadster 1933, numéro de châssis 95280

La 380 a été produite pendant seulement deux ans, à 154 ou 157 exemplaires. Seul sept roadsters sportifs carrossée par Mercedes-Benz Sindelfingen ont été fabriqués. L'exemplaire proposé ici est probablement la plus exceptionnelle, la seule 380 Roadster connue qui combine les portes et les ailes en coupe avec le pare-brise en V à deux pièces. Une porte discrète sur le côté du passager accède à l'espace bagages sous le plancher arrière, l'espace partagé avec un siège secondaire cachés sous un couvercle amovible.